Etre mère, dans cette expression, tout est dit. Ce n’est ni un verbe d’action, ni un verbe de possession, mais c’est bien un verbe d’état, le verbe être. Un jour, j’écoutais une interview de Clotilde Coureau, princesse de Savoie, qui disait qu’être mère, c’est être comme un arbre qui a pris racine.

En devenant mère, il y a un quelque chose d’indélébile, qui s’inscrit dans chaque femme. Impossible de faire marche arrière, on est obligé d’aller de l’avant, à tout prix.

etre-mere

Les femmes enceintes ou jeunes mamans en pleine crise de baby blues se posent des questions existentielles, alors qu’elles ont les réponses au fond d’elles-mêmes. Voici quelques interrogations sur lesquelles on s’arrête à un moment ou un autre.

Quand devient-on mère ?

Difficile à le dire. Certaines femmes, dès l’annonce de la grossesse se sentent mères. Toutefois, il est nécessaire d’être prudente. Avant la naissance, surtout du premier, on imagine un enfant, mais ce n’est pas concret. On peut le voir comme une poupée, qui ne pleure jamais, comme une chose fragile, qui risque de casser, si on ne parvient pas à être à la hauteur…

Je pense que pour toutes les mères, la naissance de l’enfant est un moment crucial, qui permet de devenir mère. Le fait de voir physiquement le bébé et de tenir dans ses bras permet d’ancrer les choses.

Qu’est-ce qu’une bonne mère ?

Une bonne mère est une maman qui s’adapte à son enfant. Une jeune mère est souvent assaillie de conseils, ce qui peut être parfois étouffant et malsain. Il faut écouter son propre instinct. Il ne faut pas chercher à copier sa mère, qui peut mettre la pression, une belle-mère qui se sent supérieure ou encore une belle-soeur plus riche.

devenir mère

Une bonne mère ne se sacrifie pas pour son enfant. Il lui faut du temps pour elle : shopping, sport, travail… Si on se sacrifie pour ses enfants, on finit par leur reprocher, alors qu’eux, ils n’avaient rien demandé.

Une bonne mère sait ce qui est bon pour son enfant et agit dans son intérêt.

Pourquoi a-t-on peur de devenir mère ?

Dans la société actuelle, les femmes ont à la fois hâte et peur de devenir mères : maintenant, si on n’a pas un CDI, que l’on n’est pas en couple depuis au moins 5 ans et que l’on n’est pas propriétaire de sa maison, on a droit de petites remarques assassines qui font douter les mères.

Bien évidemment, accueillir un enfant dans le confort matériel est un atout indéniable. Néanmoins, s’il nous manque un élément de cette triptyque infernale, une femme trouvera les ressources nécessaires pour aller puiser et donner le meilleur.

Comment prend-t-on confiance, en tant que mère ?

On prend confiance en ses capacités d’être mère, à partir du moment où l’on a confiance en soi. Il est nécessaire de croire en soi. Certes, on n’est pas parfaite, mais dès que l’on prend soin de son enfant, on a fait une grande partie du boulot. Il ne faut pas hésiter à frapper à la porte d’une PMI, pour demander conseil.