Les prises de sang sont très régulières, pour une femme enceinte. Elles permettent de contrôler l’état de santé de la future maman, mais également celle de l’enfant.

On connaît les fameuses prises de sang, pour les femmes non immunisées contre la toxoplasmose. Les prises de sang servent à contrôler le fonctionnement de tous les organes.

Diabète de grossesse

C’est souvent une grande surprise pour les futures mamans, d’entendre par leur gynéco, qu’elles ont un diabète gestationnel (plus d’informations sur Wikipédia).

Ce type de diabète ne dure que le temps de la grossesse, voire quelques semaines après. Il apparaît vers le 2ème ou 3ème trimestre de la grossesse. Le taux de glycémie (c’est-à-dire de sucre dans le sang) est supérieur à la normale.

Comment dépister un diabète de grossesse ?

Les prises de sang courantes permettent de détecter un taux de glycémie supérieur à la moyenne, durant la grossesse. Elles donnent des signes avant-coureurs d’un éventuel diabète de grossesse.

Toutefois, il existe des examens plus poussés, pour voir si la maman souffre d’hyperglycémie. Des symptômes peuvent alarmer la future maman : une fatigue intense et une soif incontrôlable.

Dépister diabète de grossesse

Le test O Sullivan est un moment redouté par les mamans durant la grossesse. Ce test se déroule en laboratoire et dure assez longtemps. A jeun, la femme enceinte doit avaler 50 g de glucose dans un verre d’eau. C’est un très grand quantité de sucre, ce qui rend le liquide très écoeurant.

Il est fréquent que les futures mamans le rejettent ou fassent un malaise. Avant de boire le glucose, une prise de sang permet de contrôler le taux de glucose. Deux autres prises de sang sont nécessaires, à une heure d’intervalle chacune, pour vérifier l’absorption du sucre dans le sang.

Pour se « défendre », le pancréas est sensé produire plus d’insuline, face à cette absorption massive de sucre. Les femmes enceintes atteintes de diabète gestationnel ne le font pas, pour neutraliser le taux de sucre, ce qui entraîne une hyperglycémie.

Si le taux de glycémie est inférieur à 1,30g/l, le risque de diabète de grossesse peut être écarté. Un état de diabète gestationnel est déclaré à partir de 2g/l. Si les résultats du test ne sont pas francs entre 1,30g et 2g/l, la femme enceinte doit se soumettre à un examen complémentaire, qui est le HGPO (test d’hyperglycémie orale provoquée). L’examen est identique, à la différence de la dose de glucose qui est double (100 g). En fonction des résultats, on peut détecter soit une intolérance au glucose, soit un diabète de grossesse.

L’intolérance au glucose est un état prédiabétique, qui demande le suivi d’un régime alimentaire, pauvre en sucres. Le régime crétois est particulièrement recommandé, dans ce cas.

Que faire en cas de diabète gestationnel ?

Le diabète gestationnel est un diabète temporaire durant la grossesse. Le risque de déclarer un diabète dans les années à venir est plus grand.

Il est nécessaire de surveiller sa glycémie et notamment son apport en sucres lents. Les sucres rapides sont à bannir. Votre consommation alimentaire doit tourner autour des 2000 calories.

Le diabète gestationnel se combat également grâce à une activité physique douce : natation, gym, yoga ou marche.

La surveillance de grossesse est plus importante, avec des visites de contrôle plus souvent. En effet, la mère peut souffrir d’hypertension, ce qui accroît le risque d’accouchement prématuré, par césarienne ou même de détresse respiratoire pour l’enfant. Ce dernier peut avoir un poids plus important à la naissance.

Il est vivement recommandé d’allaiter son enfant, si on a e un diabète de grossesse. Cela protège efficacement son enfant, contre le diabète.