L’allaitement est considéré comme long au-delà de 6 mois depuis la naissance de l’enfant.
Au départ, l’allaitement est une aventure : avant la grossesse, on se dit « allez, on va allaiter, c’est ce qu’il y a de mieux pour le petit bout« . Au moment de la naissance, on met l’enfant au sein.
Il peut prendre le sein immédiatement ou bien comme pour mon cas, le bébé peut ne pas trouver le sein (un peu sonné par l’accouchement).
A la maternité, les femmes sont accompagnées lors des premières tétées. Là, le lot d’ennuis commencent : crevasses, contractions insoutenables lors des tétées, port de la téterelle pour les mamelons rétractés…
Le retour à la maison et le premier mois, du point de vue de l’allaitement, est souvent difficile. Entre les pics de croissance et les pleurs incessants.
L’allaitement peut être le parcours du combattant. Pour autant, on s’accroche. Au fur et à mesure, les femmes prennent goût à l’allaitement. La tétée devient un moment intense de fusion entre Maman et Bébé : un pur moment de bonheur !
Beaucoup de personnes essayent de décourager les mamans qui allaitent avec des phrases « Ton lait n’est pas assez riche« , « Tu n’as pas assez de lait« , « Tu le gaves cet enfant, il a des régurgitations« , « L’allaitement passé un an, c’est malsain« . Laissez les mauvaises langues brasser de l’air.
L’allaitement long est bénéfique pour l’enfant. Il renforce les défenses immunitaires de ce dernier.
L’allaitement permet de tisser des liens forts et différents que la maman qui donne le biberon (la maman qui donne le biberon n’a pas pour autant peu de liens avec son enfant). Le lait maternel est très digeste : composé de molécules simples, il est digéré facilement et n’entraîne aucun souci de constipation.
De plus, pour la femme, l’utérus reprend sa forme initiale (c’est-à-dire humaine) et le ventre est donc plus plat.
La reprise de travail sonne souvent le glas de l’allaitement pour bon nombre de femmes. Alors, qu’allaiter avant de partir au travail le matin et le soir, est un moment de plaisir et de retrouvailles pour la maman et le bébé. L’allaitement demande certaines exigences. Il est normal d’en avoir marre de l’allaitement, et cela n’est pas synonyme d’un manque d’amour vis-à-vis de l’enfant.
La maman a juste envie de se sentir femme (ne plus porter des soutien-gorges d’allaitement, avoir des fuites de lait, allaiter en public). Ces coups de blues sont souvent passagers et laissent place aux joies de l’allaitement.
Enfin, petit clin d’oeil : la croyance autrefois était que la bière augmentait la lactation.
Voici une affiche qui en fait la publicité. Aujourd’hui, si vous voulez augmenter un peu votre production de lait, mangez des amandes, du fenouil et buvez des tisanes galactifères.