Fièvre, le nez qui coule, un caractère grincheux : pas besoin d’être devin pour savoir que bébé est malade.
Direction médecin et pharmacie. Une fois les médicaments arrivés à la maison, il est parfois difficile de les faire avaler sans encombre à un bébé mal luné.
Voici quelques conseils pour soigner et faire prendre les médicaments à son enfant :
Etre à l’écoute de son enfant : s’il pleure sans cesse et ne trouve pas son sommeil, c’est qu’il a peut-être mal. Observez-le s’il joue avec son oreille, se tortille et semble avoir du mal à digérer. Un enfant ne ment jamais quand il a mal.
Prendre la température de son enfant : la fièvre est un indicateur de santé très important. La température du corps révèle s’il est atteint d’une infection ou autre.
Quand l’enfant est malade, il ne faut pas hésiter à investir dans un thermomètre. Il existe plusieurs types de thermomètres : rectal, en forme de tétine, frontal ou encore auriculaire.
A noter que le thermomètre auriculaire ne peut être utilisé qu’à partir de 12 mois.
Donner de l’importance au traitement médicamenteux : il est essentiel d’expliquer à un enfant que les médicaments ne sont pas des bonbons, s’il en veut tout le temps.
Il est vrai que certains sirops semblent avoir un goût sucré, ce qui facilite la vie aux parents.
Si au contraire, il s’oppose complètement à l’idée d’avaler quoi que se soit, les parents doivent être clairs avec l’enfant : les médicaments participent à la guérison et doivent être pris impérativement.
Donner un aspect ludique à la prise de médicaments : les médicaments c’est du sérieux mais pourquoi ne pas rendre cela moins austère.
Avant que votre enfant prenne son médicament, vous pouvez commencer par son doudou qui est malade et qui accepte de prendre les médicaments pour se soigner.
Ce jeu de rôle efficace est utilisé dans certains hôpitaux. Toutefois, la prise de médicaments ne doit pas être un cérémonial. Le message transmis à l’enfant doit être clair : quand on est malade, on prend des médicaments.
La dernière technique est la ruse. Cette méthode est à utiliser avec les plus jeunes qui ne peuvent pas comprendre l’intérêt.
Dès qu’il est possible, mélangez les médicaments à de la compote ou à de l’eau. Parfois, dans des cas d’urgence, il m’est arrivé de rajouter du sucre à des préparations pas réellement buvables.
Ne laissez pas les médicaments à la portée des enfants. Investissez dans une boîte à pharmacie qui ferme à clef ou une mallette si vous vous déplacez.
En ce qui concerne les gouttes pour le nez ou les oreilles, aucun enfant n’aime les pulvérisations.
Malheureusement, les parents ont recours à la force. Dialogue entre parents « bloque-lui les mains », « vas y, mets-lui ses gouttes », « attends, bloque-lui les pieds, je viens de me prendre un coup », « si tu mets trois heures, c’est normal », « je fais ce que je peux, tu crois que c’est simple »… Bref, aucune solution miracle à proposer, sauf de surprendre l’enfant.
Si votre enfant reste malade, malgré la prise de médicaments et vos bons soins, n’hésite pas à consulter à nouveau le médecin et selon la gravité des symptômes, allez aux urgences pédiatriques.
Aujourd’hui des produits existent pour aider les enfants à prendre leur médicaments (ou comprimés).
Un petit spray du nom de Pill Glide facilite la prise de médicaments grâce à une gamme de goûts fruités (mais sans sucre) et à une structure lubrifiante qui fait glisser les comprimés dans la gorge sans encombres.
Ce produit est appelé à équiper le maximum de service hospitaliers spécialisés en pédiatrie et sera disponible en pharmacie.