La césarienne
La césarienne est une technique chirurgicale pratiquée pour sortir un bébé du ventre de sa maman, lorsqu’un accouchement est impossible, voire dangereux, par les voies basses naturelles.
La césarienne consiste à ouvrir le ventre de la maman, ouvrir l’utérus et à sortir le bébé. Le chirurgien recoud l’utérus, puis la peau du ventre.
La cicatrice est peu visible, généralement horizontale, faite au niveau des poils pubiens.
Les césariennes peuvent être faites soit sous anesthésie générale soit de façon loco-régionale (le plus fréquent).
L’anesthésie loco-régionale qui va permettre d’insensibiliser la moitié inférieure du corps, se fait par une injection d’un anesthésiant en bas du dos, par :
- Rachi-anesthésie. L’anesthésiant est administré en une seule fois. C’est l’anesthésie souvent utilisée en cas de césarienne programmée.
- Péridurale. Cela nécessite la pose d’un cathéter pour permettre de réinjecter du produit anesthésiant plusieurs fois si nécessaire.
Les raisons peuvent être multiples. Les césariennes sont souvent prévues à l’avance, mais parfois décidées durant la période de travail.
- une maladie cardiaque
- une toxémie gravidique avec tension artérielle élevée
- présence d’albumine dans les urines
- un herpès génital.
La durée d’hospitalisation est plus longue (7 jours) que pour un accouchement par voies naturelles (4 jours).
Un traitement anti-coagulant est généralement prescrit durant quelques jours pour éviter un risque de phlébite, avec le port de bas de contention.
L’allaitement n’est pas proscrit et est même encouragé.
Il faut savoir que la césarienne fatigue plus qu’un accouchement normal. Il est indiqué de bien prévoir de se reposer de retour à la maison et de l’aide.
Certaines mamans vivent des accouchements très éprouvants. Quand la césarienne est programmée, l’enfant naît très rapidement et la maman connaissait le déroulement de l’opération.
Toutefois, la césarienne peut arriver après 10 voire 12 heures de travail. La mère le vit comme un moment de délivrance après autant d’attente.
Mais, lors de la période du baby-blues, elle peut avoir l’impression d’avoir « raté » son accouchement. C’est à l’entourage et surtout au conjoint de féliciter la maman pour son accouchement et lui redonner confiance en elle.