En tant que parent, on ne sait que penser du jardin d’éveil. Est-ce un bon tremplin avant l’école maternelle ou une crèche déguisée avec moins de moyens ?

Le jardin d’éveil est une structure intermédiaire entre la famille, l’assistante maternelle ou la crèche ET l’école. Ce dernier prépare l’enfant à l’entrée en école maternelle.

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Aujourd’hui, de nombreuses structures de la petite enfance existent tels que les crèches, halte-garderies, Relais Assistantes Maternelles (RAM)… Le jardin d’éveil a pour but de s’inscrire dans le paysage de la petite enfance, comme un des modes de garde le plus adapté pour cet âge transitoire, offrant aux enfants un lieu privilégié de contact avec des camarades de leurs âges.

L’objectif principal est de favoriser l’éveil ainsi que le développement de l’enfant à travers des activités éducatives et ludiques dirigées par des professionnels.

Ainsi, les enfants seront encadrés du lundi au vendredi, par des professionnels de la petite enfance : des Educatrices de Jeunes Enfants (EJE), des assistantes maternelles et des auxiliaires de puériculture.

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Notons que le métier d’auxiliaire de puériculture connaît de nombreux débouchés : maternités, crèches et se voit offrir de nouvelles possibilités, avec les jardins d’éveil. Cela peut une bonne idée de (re)conversion professionnelle.

Suite à l’obtention d’un concours, l’auxiliaire de puériculture est formée durant 10 mois avec 24 semaines de stage. Pour plus d’informations, rendez-vous sur devenir auxiliaire de puériculture

Pourquoi créer des jardins d’éveil ?

Du côté parent, aujourd’hui, l’offre de garde collective est très réduite dans certaines communes. Faire garder son enfant en crèche ou chez une assistante maternelle durant deux voire trois ans est très onéreux. Le dispositif du jardin d’éveil peut être un vrai soulagement, pour les parents dont les enfants n’ont pas encore acquis la propreté diurne.

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Bien qu’elle soit payante, l’inscription en jardin d’éveil coûte environ 30% moins cher qu’à la crèche. Après, les contestations des professionnels de la petite enfance sont importantes, quant à l’opportunité de ce dispositif.

Côté éducation nationale, des questions se posent quant à leur maturité pour intégrer l’école et la haute qualification d’encadrement des enseignants, pour des petits. Il est certain que les 2 / 3 ans sont les tous petits de la maternelle et que leur apprentissage est différent que celui d’un élève de CM2.

Pourtant, l’enseignant a les mêmes diplômes, pour encadrer les élèves quelque soient leur âge.

De mon point de vue, je pense qu’un enfant de deux ans et demi a sa place en petite section. Concrètement, il apprend des choses, il s’éveille, il joue, il a des amis et au contre, il se confronte aux autres. Les enseignants de maternelle ont un rôle d’éducateur et doivent transmettre des connaissances comme les repères spatio-temporels, les couleurs, la dextérité, la sociabilisation…

Je suis tout à fait favorable à l’école, dès deux ans et demi. Toutefois, je vois l’apparition des jardins d’éveil d’un bon œil. Quand on voit le peu de places d’accueil collectif par commune, ils représentent une alternative de mode de garde pour les parents.

D’ici à 2011, selon Nadine Morano (Secrétaire d’Etat à la Famille), 8 000 places d’accueil dans les jardins d’éveil vont être créées pour les enfants de 2 à 3 ans afin de diversifier les modes de garde des tous-petits.